Neko Palace ~ The World Is Yours
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 Boîte à trucs du voleur

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MessageSujet: Boîte à trucs du voleur   Boîte à trucs du voleur Icon_minitimeJeu 24 Déc - 11:50

Histoire de pas déborder un peu partout, je rassemblerai tout ce que j'ai à mettre dans ce sujet, en plusieurs posts =x
Rapidement, pour l'histoire... En allant en vacances chez mes grands parents, dans la voiture, avant de m'endormir (je m'endors toujours en voiture...), j'ai entendu une chanson, par une petite fille, dont les seules paroles dont je me rappelle sont "[i]Je ne t'en veux pas, Papa... Je sais que tu reviendras.[/i]" Je me suis assoupi là-dessus, et j'ai rêvé... Alors une fois arrivé, je me suis jeté sur un clavier, et j'ai écrit mon rêve.

[spoiler] Une petite famille tranquille vivait en Virginie, à Langley, bercée sous un soleil bienfaisant et par un temps souvent magnifique pour un état si près de la triste ville de New York.

"Petite" n'est pas vraiment le mot, brisée serait plus exact, bien que ce soit un terme trop fort, et que Mme Fisher n'a jamais accepté qu'on l'utilise. Mais cela n'empêchait pas par contre la petite Allyson de se sentir parfaitement bien, et de garder une santé, un moral et une vivacité hors du commun pour une enfant dans son cas. Contrairement à sa mère, qui avait réagi d'abord en hurlant et en s'écroulant en pleurs, sous les petits yeux bleus et incrédules d'Allyson, elle ne se contentait pas de ne pas penser à son père qui les avait toutes les deux laissées alors que la petite fille n'avait qu'un an et demi, au contraire... Elle gardait en elle un espoir qui emplissait tout son coeur.

La mère et la fille vivaient toutes les deux dans une maisonnette de campagne, à l'Est de l'état, là où la forêt existe toujours et où les enfants peuvent se baigner sur les plages. Allyson avait sept années déjà, et sa mère vieillissait à vue d'oeil, à force d'avoir à sa charge un enfant sans père. Pourtant la fillette conservait sa forme et son espoir profondément en elle. Elle souriait tout le temps et ne semblait pas souffrir de l'absence paternelle. Parti sans aucune explications, cela laissait à sa fille le loisir de se créer le père qu'elle voulait, un père modèle pour une fillette de sept ans.

Bien sûr, Mme Fisher n'approuvait pas, car elle n'acceptait pas que sa fille se fasse une image utopique d'un père qui l'avait abandonnée, mais elle ne s'était jamais résolue à gronder sa fille pour une raison qui lui aurait semblé tellement injuste... Elle se trouvait dans une impasse totale, et ne maîtrisait plus du tout la situation. Elle décida de lui consacrer tout son temps. Cela ne résoudrait pas ses problèmes affectifs, mais au moins elle mènerait une vie digne de ce nom.
La mère se privait de tout, laissant tout privilège à la petite tête blonde, pensant bien faire. Evidemment, pour sa fille tout allait bien, mais elle-même dépérissait rapidement, sans même s'en rendre compte tant son intérêt pour sa fille était immense. Elle tentait par-dessus tout de faire rentrer dans la tête de la fillette, en la regardant fixement dans la profondeur de ses yeux bleus, que son père ne méritait pas d'être aimé, ou respecté. Mais la jeune enfant ne voulut rien savoir.

Elle continuait à penser à son papa, à tout ce qu'il représentait, et sur chacun de ses dessins d'enfants, on pouvait voir trois personnes, l'une petite, la tête ornée de deux taches bleues azur et de longs fils jaunes dorés, l'autre plus grande, rousse et portant une robe à fleurs, et le troisième un peu plus grand encore, et on pouvait voir que sa tête et son corps avaient été inspirés de ceux d'une poupée masculine, l'idéal de l'homme parfait...

Le désespoir était à son comble chez la mère, mais Allyson se semblait pas s'en rendre compte.

Souvent, devant son miroir, le matin, elle se parle à haute voix : "Je ne t'en veux pas, Papa... Je sais que tu reviendras." Lorsque sa mère surprenait ses monologues matinaux, elle fondait encore en larmes, et pestait contre cet homme indigne d'être le père d'une enfant si pure, dont elle-même ne parvenait pas à s'occuper parfaitement.

Un jour pourtant, une ombre plana sur le sourire angélique de la fillette sans père. Mme Fisher la laissa, pour partir dans un endroit meilleur, où ni la douleur ni la tristesse ne viendront plus la torturer. La mauvaise santé de la femme avait finalement eu le dessus sur l'envie de faire savoir à sa fille qu'il pouvait exister un monde sans souffrances. A sept ans, la mort est un tabou encore hors de portée, et personne ne pouvait lui expliquer vraiment pourquoi elle ne pourrait plus revoir sa mère.

Pour la première fois de sa petite vie aux yeux bleus, elle ne souriait pas. Mais on ne pouvait dire si c'était la tristesse, l'incohérence, ou l'incrédulité qu'on lisait sur le visage de soie de la poupée de porcelaine.

Emmenée dans un orphelinat, elle cessa de manger, boire, parler, elle cessa toute activité qu'elle partageait autrefois avec sa mère. On l'emmena voir des conseillers, des médecins, à qui elle ne parla pas beaucoup plus, puis un infirmier plus compétent déclara, après un examen poussé, que la petite avait développé un cancer.

Personne n'y pouvait rien faire, et finalement, ce furent quatre murs blancs qui entourèrent son lit à barreaux, et pour seul cri d'oiseau, le bip des appareils qui la maintenaient en vie.
Les jours passaient, identiques et dénués de sens pour la petite Allyson. Allongée sur le lit inconfortable d'un hôpital morose, elle écoutait le bruit de son coeur autrefois gonflé d'espoir, reproduit par le son monotone des machines. Nuits et jours se succédaient sans se faire remarquer.

Souvent, la fillette pleurait. Elle se rappelait sa maman, elle se rappelait ses dessins. Elle se rappelait d'avant.

Un jour, les yeux encore rougis par les larmes, elle entendit des voix derrière la porte pâle de la chambre triste où on la forçait à finir ses jours, alors que même elle pouvait compter les mois qu'elle aurait vécu en faisait une multiplication.

Les voix étaient celles d'un homme et d'une infirmière. L'homme, d'après la voix grave, semblait vouloir voir Allyson pour une raison importante. L'infirmière de garde protesta, mais l'homme montra quelque chose, en martelant qu'il voulait "entretenir une conversation avec la petite Allyson Fisher", et finalement la voix de femme d'éteint, et la porte s'ouvrit sur un léger grincement. Sa première visite depuis qu'elle était là, sans doute la dernière, lui faisait plaisir, tellement qu'elle était prête à tout pour conserver quelques heures son inattendu interlocuteur. Celui-ci, en uniforme noir et chemise blanche, avait à peu près une trentaine d'année, et ses cheveux courts et bruns retombaient sur sa nuque. La première chose qu'Allyson remarqua, ce fut l'arme. L'homme portait, à sa ceinture, un étui d'où sortait une arme à feu dotée d'une crosse noire.

Il s'assit sur le lit, à côté d'elle, et lui parla d'une voix grave, mais émue. Il montra à la petite une carte sur laquelle trois lettres jaunes ressortaient.

CIA.

"-Allyson... C'est toi? Tu est une bien jolie petite fille maintenant...
-...?
-Tu ne te souviens pas de moi? C'est normal, en fait... Je vais te raconter une petite histoire, tu veux bien?
-...Oui...
-Voilà... Il y a longtemps aujourd'hui, j'ai connu une femme... Nous nous étions tout de suite plu, et avions décidé d'avoir un enfant. Seulement, lorsque ma petite fille est née, j'avais des problèmes de travail..."

Il remontra sa carte.

"-Là où je travaille, on m'a envoyé m'occuper d'un tas de gens dangereux... Alors, pour éviter de mettre ma femme et ma fille en danger, je suis parti, sans les prévenir. Tu crois que j'ai bien fait, Allyson...?"

La petite fille écoutait en jouant avec la carte. Sous les gros caractères jaunes était inscrit le nom de l'homme, au stylo à bille, sur une étiquette.

"-...Je crois que oui... Si c'est pour qu'elles aillent bien..."

Sam Fisher.

"-...Papa..." L'homme sourit doucement, mais rapidement son sourire s'effaça pour laisser place à une moue d'anxiété.

"-Je ne pensais pas que ca se passerait comme ça... Allyson... Excuse-moi..." Il prit la fillette dans ses bras, entourant de son uniforme les longs cheveux blonds de sa fille. Elle était aux anges. Ses yeux encore rouges se remirent à laisser couler des larmes, mais celles-ci étaient versées de joie, de la joie de revoir son père. Elle avait raison, il est revenu... Et il ne les a pas abandonnées parce qu'ils ne voulait plus les voir! La jeune fille ferma les yeux. Le bip régulier devint un long sifflement strident, la fillette s'éteint le sourire aux lèvres, dans les bras de son père retrouvé.
Sam Fisher se releva, les yeux humides. Il se dirigea vers la porte et la referma doucement. Il prit sa carte et la sortit de son étui. Il retira l'autocollant où se trouvait son nom tout en se dirigeant vers la sortie de l'hôpital, et enleva sa veste et son képi. Un autre homme l'attendait à la sortie. Sam l'interpella.

"-Merci, Wedge... Je te rend tes affaires.
-Je t'en prie, ca sert à ça, les amis." Il récupéra la carte, sur laquelle on lisait "Wedge Simmons" en lettres d'imprimerie, sous l'étiquette retirée, ainsi que l'uniforme.
Sans autres mots, ils se quittèrent, Wedge dans une voiture de la CIA, Sam... Les mains dans les poches.[/spoiler]
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