A l'heure d'ouverture... {PV:Sunday}

[list][color:4a90=#FF7F64][b]E[/b][/color]n fait, elle avait touché le gros lot. Elle avait réussit à échapper à l'enfer des cours et des élèves, tout simplement en postulant pour le poste de bibliothécaire. Une chance qu'ils l'ai prise. Il faut croire qu'ils sont désespérés au point de prendre une fille de 18 ans à plein temps. Cela dit, elle ne s'en plaint pas. Là-bas, aucun risque que son secret soit éventé. Après tout, n'est elle pas une pseudo neko ? Dans un lieu aussi peu fréquenté, personne n'ira vérifier si la paire d'oreille blanche de la rabat-joie service est une vraie. Aussi, elle fermant le verrou de chez elle, Sanae laissa échapper un long soupir de soulagement.

[color:4a90=#FF7F64][b]S[/b][/color]on sac à bout de bras, elle se rendit tranquillement sur le lieu dans lequel elle allait passer 90% de sa journée (et oui, elle compte faire des heures sup'). Apparemment la journée s'avérait radieuse. Sanae n'avait aucun soucis à se faire, le vent ne viendrait pas faire tomber les oreilles postiches. Elle n'arrêtait pas de s'émerveiller de la ville qui se levait doucement. En fait, elle était déjà levé depuis longtemps, puisque les horaires de la bibliothèque font qu'elle est ouverte assez tard dans la matinée. Cependant, la plupart des gens qui pouvait avoir une bonne raison de s'y rendre, autrement dit, les élèves, avait court. Ô joie ! Elle allait passer sa première matinée de travail sans personne pour l'embêter.

[color:4a90=#FF7F64][b]U[/b][/color]ne fois arrivée devant la porte, elle fouilla dans son sac, sortit un troussa de clé qu'elle regarda triomphalement puis déverrouilla la porte puis entra dans la salle vide. Elle posa son sac sur le comptoir de l'accueil dont le bruit résonna entre les rayons vides... Elle accrocha les clé sur le panneau et alluma l'ordinateur. Ce lieu allait donc être son lieu de travail. Ces livres ses compagnons. Elle soupira et regarda sa montre, encore dix minutes avant l'ouverture.

[color:4a90=#FF7F64][b]E[/b][/color]lle en profita pour s'approprier les lieux. Elle dérangea le bureau pour mieux le ranger. Classa les deux-trois livres qui gisaient sur le comptoir et alla ouvrir les fenêtres. En 5 minutes, elle était devenue la seule maîtresse des lieux. Ses sujets ? Les livres. Il ne lui restait maintenant plus qu'à attendre l'heure d'ouverture... 5 minutes... 4... 3... 2... Ça passe vite le temps quand on lit le manuel d'utilisation de l'imprimante ! Une fois l'aiguille des secondes passées sur le 12, elle déverrouilla la porte. Elle accrocha la petite broche qui indiquait sa fonction et son nom avec un sourire. [/list]
[center]« [color:4a90=#FF7F64]Et voilà, c'est le début d'une journée de dur labeur qui commence...[/color] »[/center]
[list][color:4a90=#FF7F64][b]D[/b][/color]ure.. Dure... Encore faurdait-il qu'il y ai du monde hein ! [/list]

[justify][size=18][b]L'[/b][/size][i]albinos découvrit son poignet autour duquel était attachée sa montre. S'informant ainsi de l'heure qu'il était, elle songea que l'ouverture de la bibliothèque devait être imminente, à l'instant même. Ce fut en entendant le tintement du fer des clés, s'entrechoquant sur le trousseau que ses pensées purent être confirmées. En effet, la demoiselle patientait non loin de la porte d'entrée de la bibliothèque, à quelques mètres, sans doute, ce qui expliquait le fait qu'elle ait pu percevoir le bruit. Mais il était fort probable que la personne responsable de l'ouverture de l'établissement ne l'ait pas remarquée - malgré la toison immaculée qui lui faisait office de cheveux - puisqu'elle se trouvait assise contre le mur perpendiculaire à celui où se trouvait la porte. La raison de ce comportement pouvait s'expliquer par son refus de devoir être confrontée à la présence de plusieurs personnes, au même endroit, au même moment. La foule représentait sa cryptonite, quoi de plus compréhensible pour une agoraphobe même « en phase » de guérison. L'expression que l'albinos arborait était neutre: ayant d'autres choses à faire (Pour ne pas dire « des chats à fouetter », ce qui serait de mauvais goût), elle n'allait pas s'attarder sur le sujet. Ainsi se redressa-t-elle, se saisissant au passage de son sac à dos généreusement rempli de ses affaires de cours et...de livres qu'elle avait emprunté à l'établissement quelques jours plus tôt. Enfouissant une main dans l'une des poches de son jean d'un air décontracté et glissant péniblement la bandoulière de son cartable sur l'épaule, Sunday prit la direction de la porte d'entrée. Une fois devant celle-ci, elle posa sa main dégagée sur la poignée et la poussa. Comme la jeune femme s'y attendait, les lieux étaient vides – ou presque car de toute évidence, la porte ne s'était pas ouverte sous l'action du Saint Esprit. Puis s'imprégnant du bien-être qui y régnait habituellement en ce début de journée, elle pénétra à l'intérieur. Sur une démarche fluide, Sunday perçut à grand regret ses pas raisonnant sur le carrelage qui tapissait le sol et qui, ainsi, rompait le silence monacal de la bibliothèque. N'en dévoilant pas moins sur son visage creusé, elle se dirigea vers le comptoir d'accueil, où elle était supposée déposer les ouvrages qu'elle se devait de rendre. Néanmoins, ses sourcils se froncèrent légèrement sous l'effet de la curiosité et à la vue d'une silhouette qu'elle ne reconnaissait pas. Une nouvelle employée? Cela en avait tout l'air... Sunday continua de s'approcher, distinguant progressivement les traits de cette personne puis reconnut les mêmes attributs félins qui la caractérisaient, elle même – du moins à quelques différences près, bien sûr. Chose amusante sur cet aspect pour le moins atypique, la nouvelle venue arborait le physique du parfait « rat de bibliothèque »: lunettes, tresses, le tout avec la garde-robe assortie. Et à cette pensée, un sourire à peine perceptible se logea involontairement au coin des lèvres de l'albinos qui venait de se poster juste devant le comptoir d'accueil. « Sanae Ôkouchi », lut-elle mentalement sur la plaquette avant de poser son sac à terre. Elle s'accroupit, l'ouvrit, puis en sortit les livres qu'elle ne put que déposer un-par-un compte tenu de leur volume respectif on-en-peut-plus conséquent. L'hybride en avait en tout emprunté quatre et pourtant, la pile devait bien mesurer trente centimètres de hauteur environ. Parmi ces ouvrages, Nietzsche, R.Gilmore, Confucius et Anna Kingsford qu'elle avait, bien entendu, lu dans leur intégralité. Mais ce ne fut qu'un détail parmi tant d'autres. Car finissant par se relever, elle ajouta sur le comptoir sa carte de bibliothèque et posa son regard couleur sang sur la nouvelle venue. Tout en se demandant quel serait le ton qu'elle emploierait avec elle:[/i]

- [color:3654=dimgray]« Bonjour. Ce serait pour rendre ces livres. Le marque-page où est inscrite la date limite de retour se trouve à la fin de chacun. »[/color][i], ajouta-t-elle d'une voix à la sonorité fluette.[/i]

[size=18][b]E[/b][/size][i]lle dont le physique ne passait pas inaperçu non plus, mais davantage dans le sens péjoratif que mélioratif.[/i][/justify]

[spoiler]Désolée...Personnellement, je ne trouve pas ça fameux ._. . Si tu souhaites des modifications, n'hésite pas à me le faire savoir. ^^[/spoiler]

[list][b][color:6202=#FF7F64]E[/b][/color]lle était retournée à sa lecture méthodique, ne s'attendant pas à voir du monde tout de suite. Aussi, elle fut un peu surprise en voyant la porte s'ouvrir. Elle se leva instinctivement, comme le ferait une élève lorsque son professeur entre en classe. Se trouvant bien bête, elle fini par s'approcher du bord du comptoir non sans s'être traité d'abrutie notoire doublée du idiote.

[color:6202=#FF7F64][b]L[/b][/color]a personne s'avérait être une neko. Plutôt jolie, avec des cheveux blanc. Sanae aurait bien aimé la saluer comme il se doit, par le "bonjour" qui lui réchauffait le coeur quand elle passait en caisse. Cet acte de politesse semblait pourtant être au dessus de ses moyens. Car toutes tentatives d'adresser la parole à la neko se solda par une suite de sons, comme un rire gênée. Voyons qu'elle avait du sacrée idiote, elle se contenta de sourire d'une façon polie, et de s'incliner respectueusement. Maintenant elle savait quoi faire... S'entrainer à dire "bonjour aux gens". Le B.A.BA de toutes hôtesses d'accueil. Comment a t-elle cru un seul instant pouvoir le faire s'en s'entraîner. Sanae soupira sans bruit pendant que la neko se baissait pour prendre ses livres.

[color:6202=#FF7F64][b]U[/b][/color]n a un, les livres virent s'empiler sur la table. Bien qu'il n'y en ai que quatre, Sanae remarqua que s'il y en avait eut un de plus, elle n'aurait même pas pu apercevoir le visage de la neko. En voyant les auteurs, Sanae eut un petit sursaut. Elle poussa machinalement le manuel d'utilisation de l'imprimante, finalement un peu honteuse. N'était-elle pas dans une bibliothèque. N'y a t-il pas des livres autour ? Logiquement, on peut s'attendre à voir la bibliothécaire avec le dernier roman de truc-machin-chose. Mais en fait, Sanae n'est pas une mordue de littérature. Oh... Elle apprécie de lire. Mais elle n'a rien de la dévoreuse assidue, coincée entre deux rangées. Non non. Comme quoi l'habit ne fait pas le moine. La bibliothécaire lit le manuel de l'imprimante !

[color:6202=#FF7F64][b]L[/b][/color]a jeune fille, bien qu'elle se doutait que cette dernière n'était pas une collégienne, lui tendit sa carte en lui adressant la parole très simplement. Du moins, c'est ce que pense Sanae. Elle n'a jamais été très douée pour ce qui est de comprendre ce qu'on lui dit :[/list]
[center]-[color:6202=darkred] « Bonjour. Ce serait pour rendre ces livres. Le marque-page où est inscrite la date limite de retour se trouve à la fin de chacun. »[/color][/center]
[list][color:6202=#FF7F64][b]C[/b][/color]e genre de propos aurait pu en énerver plus d'un. Mais Sanae est trop aimable pour s'énerver. Elle prit la carte, regarda furtivement le nom qui y était inscrit, et répondit poliment en souriant :[/list]
[center]« [color:6202=#FF7F64]Merci. Je n'étais plus sûre. Bien que l'on me l'ai dis plein de fois...[/color] »[/center]
[list][color:6202=#FF7F64][b]E[/b][/color]lle mit rapidement l'état des livres à jours, ces derniers étant de nouveau libre. Puis elle rendit la carte à sa propriétaire en ajoutant un merci. Elle se sentait déjà plus l'aise. Elle passa de l'autre côté du comptoir, voulant prendre les livres pour les ranger. Une fois calé entre ses bras, elle se tourna vers le rayonnage et... Hum, comment allait elle savoir où les ranger ? Elle vient à peine d'arriver. C'est plutôt ridicule en soi. Mais elle n'avait pas envie de se tromper, et faire tous les rayonnages alors qu'elle est la seule pour le moment...

[color:6202=#FF7F64][b]N[/b][/color]éanmoins gênée par ce qu'elle allait faire, Sanae se tourna vers la neko, puis, avec un air d'excuse lui demanda :[/list]
[center]« [color:6202=#FF7F64]Excusez-moi de vous demander ça, Blutrot-san, mais je viens d'arriver, et je ne sais pas encore où vont chaque livres. Alors pourriez-vous m'indiquer où se trouvait-il ?[/color] »[/center]

[spoiler]Moi j'aime bien '_'[/spoiler]

[justify][size=18][b]N[/b][/size][i]éanmoins intriguée par l'absence de salut à sa venue, l'albinos ne dérogea pas aux règles de politesse et adressa, à son tour, un remerciement à la demoiselle bibliothécaire. Laquelle se chargea et ce, sans tarder plus longtemps, de la pile d'ouvrages en vue de les remettre à leur place respective. Tout en la suivant d'un regard intéressé, Sunday réfléchissait à quels livres emprunter, maintenant que la mise à jour de sa carte lui permettait de réaliser cette démarche. A quel type de connaissances accéder, vers quel univers se tourner, ...bref tant de choses possibles entre un nombre de pages (Plus ou moins important) et seulement deux couvertures. Cependant, alors qu'elle venait de faire un pas en direction des rayonnages pour faire son choix, elle dut laisser ses questions intérieures en suspens. En effet, la jeune employée s'était retournée vers elle et, l'air contrit, lui avait demandé si elle voulait bien lui indiquer les emplacements originaux des livres. Bien entendu, l'albinos ne demeura pas sans surprise et même si vexer la demoiselle n'était point dans ses intentions, elle ne put, malgré tout, contenir son étonnement. Toutefois, elle était incapable de lui en vouloir et ce, même dans d'autres circonstances où elle aurait été de bien mauvaise humeur. Qui plus est, aucune raison ne pouvait la pousser à se montrer discourtoise, agressive ou intransigeante au point de ne pas rendre service. Quoique...peut-être bien que si, après réflexion – ou plutôt après s'être rappelée de l'heure qu'il était quand elle avait consulté le cadran de sa montre. En voulant se rendre à la bibliothèque dès son ouverture et donc, éviter le plus de monde possible, Sunday savait que même en ayant pris le maximum d'avance, elle arriverait automatiquement en retard pour les premiers cours. Malgré l'image d'un surveillant général on-en-peut-plus irrité encrée dans son esprit, l'albinos se résolut à avancer vers l'hybride brune, toujours avec cette légèreté notoire dans le pas. Puis, une fois enfin parvenue à son niveau, à ses côtés, l'albinos leva une de ses mains vers la pile de livres, répondant d'une voix douce malgré le manque de sourire:[/i]

[color:53c6=dimgray]- « Bien entendu. Permettez que je vous en emprunte un afin de vous expliquer. »[/color]

[size=18][b]D[/b][/size][i]e sa main à la peau translucide, Sunday se saisit sans brusquerie de l'un des ouvrages et désigna la tranche de ce dernier à son interlocutrice. Une petite étiquette était collée dessus, sur laquelle s'inscrivaient deux rangées de lettres majuscules saisies sur informatique:[/i] [color:53c6=dimgray]« Les premières lettres désignent le rayon du livre. Et par exemple, sur celui-ci, P, H et I se réfèrent à la catégorie Philosophie. »[/color][i],commença-t-elle. Ensuite, marquant une pause, la jeune femme releva les yeux sur l'ensemble des étagères qui se dressaient droit devant comme les colonnes d'un temple et pointa l'index sur une petite allée située sur la droite, entre deux d'entre elles:[/i][color:53c6=dimgray]« Cela se trouve de ce côté-ci. De toute manière, des écriteaux sont accrochés afin que l'on puisse trouver les rayons ainsi que les lettres pour ranger les livres par ordre alphabétique. »[/color][i]Son regard carmin se reposa une nouvelle fois sur la tranche, afin de poursuivre l'explication. Tout en espérant qu'elle se montrait suffisamment claire dans celle-ci:[/i][color:53c6=dimgray]« La dernière rangée indique les trois premières lettres du nom de l'auteur. Là, ce sont N, I et E pour Nietzsche. Quant aux titres ... »[/color][i]L'albinos laissa un nouveau silence, soudain éprise d'une réflexion intérieure qu'elle traduisit par un froncement de sourcil sur son visage d'albâtre. Et si...le mieux n'était-il pas, tout simplement de lui montrer de ses propres yeux?:[/i]

[color:53c6=dimgray]- « Enfin peu importe, il n'y a aucun classement concernant  les intitulés. »[/color][i], acheva Sunday, soulevant un coin des lèvres en un sourire éventuel. « Sourire » qu'elle adressa à la bibliothécaire alors qu'elle relevait ses prunelles vers le visage de cette dernière:[/i] [color:53c6=dimgray]« Euh...si vous le souhaitez je peux vous montrer aussi. »[/color]

[size=18][b]L'[/b][/size][i]hybride avait baissé le ton sur ces dernières paroles, comme si elle avait voulu faire de même quant aux chances de frustrer la nouvelle employée. A bien y réfléchir, rien n'empêchait son interlocutrice de lui reprocher de la prendre un peu trop de haut, avec des airs de Mademoiselle Je-Sais-Tout. Ce que bien d'autres personnes critiquaient rageusement dans la majorité des cas...[/i][/justify]

[list][b][color:ae83=#FF7F64]Q[/b][/color]uel soulagement, la demoiselle avait accepter de l'aider. Sanae se serait sentit mal si sa demande avait essuyé un échec. Que dire, elle aurait fondu en larmes. Le stress accumulé aurait aisément pu lui faire perdre les pédales. Et même si cette neko ne semblait pas très emballée à l'idée de l'aider, elle accepta poliment. Sanae l'aurait remercier chaleureusement si elle n'était pas touchée par la timidité. Elle se contenta de sourire pour montrer sa joie.

[b][color:ae83=#FF7F64]L[/b][/color]orsque l'hybride saisit un des livres de la pile, Sanae lâcha un soupir de soulagement, c'était visiblement un des plus lourds du paquet. Puis s'ensuivit un petit cours sur le rangement. Sanae buvait littéralement les explications, elle observait, mémorisait. Elle fut surprise en entendant le nom de l'auteur, elle avait beau se le répéter dans la tête impossible de le prononcer correctement. Premier travail : Apprendre à prononcer les noms des auteurs. Elle reporta son regard sur les rayons de l'étagère, constatant qu'elle n'avait finalement pas besoin de demander, puisque tout était indiqué. Ses joues s'empourprèrent légèrement. Quelle idiote.

[b][color:ae83=#FF7F64]L[/b][/color]a leçon s'était doucement écoulée, sans que leurs regards se croisent. Sanae était trop occupée à comprendre chacun des éléments du classement. Ce dernier se fait par les noms des auteurs. Les titres ne sont pas à prendre en compte. Ce sont les premières lettres qui décident du classement. Voilà ce qu'il y avait à savoir. Rien de plus. Sanae était jusque là restée calme, mais lorsque l'hybride lui adressa un sourire, ou ce qui semblait en être un, en lui proposant de lui montrer, Sanae sursauta. Surprise par cet élan de générosité auquel elle n'était pas habituée, elle bredouilla, confuse: [/list]
[center]« [color:ae83=#FF7F64]Oh non ! Enfin, ce n'est pas la peine, vous avez déjà fait beaucoup. Je veux dire, merci...[/color] »[/center]
[list][b][color:ae83=#FF7F64]E[/b][/color]lle s'arrêta net et inspira un grand coup, avant de reprendre de façon plus claire, et plus réfléchie : [/list]
[center]« [color:ae83=#FF7F64]Je pense avoir compris, merci, si vous me le permettez.[/color] »[/center]
[list][b][color:ae83=#FF7F64]E[/b][/color]lle pointa du doigt le comptoir qu'elles avaient quitté quelques instants plus tôt et continua : « [color:ae83=#FF7F64]Je vais finir de ranger, je peux vous offrir à boire si vous le désirez, pour vous remercier. [/color] ». Après tout, il y a une machine à expresso sur son bureau. Pratique, utile, et en plus c'est gratuit ! Elle se dirigea vers les rayons. Rangeant un à un les volumes, buttant parfois sur le nom étrange de l'auteur. Puis elle revint au comptoir et fut prise d'un sursaut. [/list]
[center]« [color:ae83=#FF7F64]Ah ! Mais vous êtes peut être pressée; PArdon de vous avoir retenue >_< ! Je n'aurais pas dû. [/color] »[/center]

[spoiler]Pardon pour le retard, c'est pas fameux >_<[/spoiler]

[justify][size=18][b]A[/b][/size][i]u moment où elle lui désigna de l'index la machine à café posée sur le bureau, Sunday tourna machinalement la tête vers cette dernière avec une expression dubitative sur le visage. Un rien de temps suffit pour qu'ensuite, de multiples réflexions viennent la submerger dans son esprit, alors qu'elle demeurait statique, les yeux posés sur l'appareil, et que son interlocutrice s'attelait à ranger les livres. Un café...Oui, pourquoi pas? Non contente d'avoir eu droit à sa dose matinale de caféine à cause d'un dysfonctionnement du distributeur de boissons de la cafétéria, cette offre était tentante. Néanmoins (car il y avait un néanmoins), en bonne amatrice du breuvage au goût corsé qu'elle demeurait, Sunday risquerait bien de prendre tout son temps pour le siroter. Tout son temps, y compris celui qu'elle était, en ce moment même, censée consacrer au suivi de ses cours...Et si manquer quelques minutes de classe ne lui causerait pas de réels problèmes sur le plan intellectuel, il n'en demeurait pas moins que sécher les cours n'était pas le meilleur moyen pour rester discrète. Cinq minutes passaient facilement. Dix, peut-être moins. Mais une heure... « Non ce n'était pas une bonne idée », songea l'hybride en hochant négativement la tête pour elle même. La question était ainsi réglée. L'invitation serait reportée à un autre jour.[/i]

[size=18][b]P[/b][/size][i]ar ailleurs, le grincement de la porte d'entrée qui parvint à ses oreilles félines un laps de temps après et qui l'arracha à ses réflexions ne put que soutenir sa décision et l'encourager à quitter les lieux tant qu'il était encore temps. Sursautant intérieurement, l'albinos reporta son regard en direction du seuil derrière lequel elle devinait l'arrivée de plusieurs visiteurs grâce au son distinctif de leurs pas. Sentant son rythme cardiaque s'accélérer brièvement sous la pression naissante, Sunday fronça légèrement les sourcils, rendant ainsi son mal-être visible de Mademoiselle Ôkouchi qui venait de se retourner vers elle. Devant l'intervention de l'employée, l'hybride s'efforça de conserver une attitude on ne peut plus normale. Cependant, ses gestes légèrement saccadés et la crispation perceptible dans le timbre de sa voix constituaient des indices suffisamment révélateurs de la difficulté qu'elle éprouvait pour ce faire. Pourtant, les nouveaux venus n'étaient pas bien impressionnants en nombre. En réalité, ils étaient trois. Deux garçons et une fille, ce qui, en temps normal lui aurait été supportable. Mais pour Sunday, l'arrivée de clients, quels qu'ils soient, à une certaine heure, ne signifiait qu'une chose: La bibliothèque n'allait pas tarder à être envahie de visiteurs. Et dans ce cas, même avec toute la bonne volonté du monde (S'il y en avait effectivement une), elle serait incapable de tenir le coup:[/i]

[color:a0f4=dimgray]- « Euh...ce n'est rien; Cela dit...je suis navrée Mademoiselle mais je vais devoir décliner votre invitation. Je suis déjà en retard pour mes cours, il ne faudrait pas que je tarde trop. »[/color][i], ajouta-t-elle avec un sourire nerveux en vue de ne pas offusquer la demoiselle qui lui semblait déjà bien assez gênée comme ça. Quoi de plus inutile d'en rajouter. Et puis il aurait été dommage de manquer à la courtoisie alors qu'elle en avait fait preuve et ce, depuis le début.[/i]

[size=18][b]F[/b][/size][i]inissant par distinguer le groupe dans son champ de vision, Sunday s'accorda ainsi un coup d'œil discret en leur direction avant de rajuster la bandoulière de son sac sur son épaule, comme pour s'apprêter à partir. A regret, cela dit. Elle qui pensait avoir la possibilité d'emprunter de nouveaux livres et de consommer sa première tasse de café de la journée (Gracieusement offerte, en plus) devrait remettre ses activités à plus tard. Abaissant la tête en un signe respectueux de salutation – même si la coutume japonaise voulait que ce soit le buste et non uniquement le chef – l'albinos joignit un autre sourire à son geste ainsi qu'à ses paroles, tout aussi fébrile que le premier et fit un pas en arrière:[/i]

[color:a0f4=dimgray]- « Et bien...je vous souhaite bon courage et une bonne journée. Et...au revoir. »[/color]

[size=18][b]P[/b][/size][i]uis elle tourna les talons et prit la direction de la porte d'entrée. Ou plutôt...de sortie, en ce qui la concernait.[/i][/justify]

[spoiler]Également désolée du retard =x= et de la qualité médiocre de mon post.[/spoiler]